Mon SJSR existe depuis longtemps. On m'a dit qu'en dormant j'étais un foot baliste. On ne s'interroge pas toujours à chercher des causes. J'avais la "Bougeotte" comme on dit. Évidemment, en vieillissant, on regarde de plus près. Comme j'ai vécu quelques "événements" traumatisant, qu'un diabète a été detecté. On se dit que l'on est "un peu nerveux". Cela passe pour des traits de personnalité. Puis on fini par réaliser qu'il faut analyser le sommeil. Troubles du sommeil. Puis plus importants. Pour l'entourage et pour soi, on ne veut pas s'attarder sur ses problèmes. Avec le temps, je me suis cree un espace de confort. On sait en famille qu'à tout moment, je puis vouloir aller me coucher 30', 1h. Cela passe sur l'état général. La tension des réunions de famille est forte. Beaucoup d'enfants, de cris, d'enthousiasmes, je peux ou non devenir ce que j'appelle une pile électrique et je dois bouger. Prendre l'air, marcher, me retrouver un peu seul ou avec une seule personne simplement apaisante. Ce n'est pas toujours compris par tous car j'ai été avec mes frères et sœur éduqué à être stoïque. Pas simple car pas possible. Maintenant avec mon diabète T2, on râle de polyneuropathie des membres inférieurs et supérieurs. Par les temps qui courent, il faut se plaindre très peu pour faire passer l'info, passer à autre chose. Quitte à revenir plus tard pour par petites touches faire comprendre que c'est quand même sérieux. Tout en soutenant le moral des autres. C'est quand même lourd. En riant, je me demande si je ne devrais pas prendre une fumette (bio?) et pas trop addictive. Cela ne fait pas très sérieux pour quelqu'un qui ne l'a pas fait dans les années 60. Je crois que la somme de mes médicaments ont beaucoup plus d'effets secondaires. On ne sait plus toujours si on soigne une maladie ou les effets secondaires des médocs. Mon Rivotril (1mg) n'est plus très efficace. Arrêter risque de me plonger dans une crise de manque. Comme quand j'avais décidé d'arrêter le serlain (ESPT). Je prend depuis deux mois du cymbalta. La famille se doute que ma vie n'est pas simple. La France est en avance sur le statut des victimes. Ma période d'idées noires offensives (plus de 7 h par jour) s'est un peu calmée. Quel bazar à gérer. On se demande si on doit prendre des cours de médecine... La famille s'est habituée à l'idée que je pourrais arrêter de travailler. Cela a été longtemps inimaginable car il s'agit de maladies peu visibles. Une sœur me donne un coup de pousse pour essayer de réorganiser mon quotidien. Car derrière cela, il y a la cruauté de la vie professionnelle. On se doit d'être des "pédagogues impressionnistes" pour atténuera le risque de rejet (on achève bien les chevaux...). Il faut donc convertir en force l'image de notre penible quotidien. C'est en tous les cas ce que je fais. Avec l'ambivalence de chaque instant: stop ou encore (je vise ici le boulot).