Bonjour, Je vous contacte pour un problème qui ronge ma famille depuis des années et auquel nous n'arrivons pas à trouver de réponse adaptée. Mon père s'est remarié en 2001 avec une femme ayant déjà deux enfants, dont l'un est atteint de bipolarité, ayant engendré plusieurs hospitalisations et surtout de nombreuses crises. Cet enfant - qui est donc mon beau-frère, et le beau-fils de mon père, est aujourd'hui âgé de 28 ans. Il est toujours à la charge de mon père et de son épouse, et leur mène une vie extrêmement dure de par la violence verbale et parfois physique qu'il leur inflige au quotidien, tout en continuant de vivre à leurs crochets. Après avoir essayé de l'aider pendant des années, mon père et son épouse sont à présent usés par la situation, et souhaiteraient juste que mon beau-frère sorte de leur vie. Mon père a déjà déposé plusieurs plaintes contre lui pour vol (vol d'environ 700€), dégradation de matériel (il a notamment mis involontairement le feu à la voiture de mon père), et même coups et blessures (il peut s'avérer très violent) - plaintes qui ont été classées car mon beau-frère a été déclaré handicapé mental (et donc, j'imagine, non responsable).
En outre mon beau-frère est sous curatelle depuis environ 1 an, et une procédure de demande de pension d'invalidité est en cours. Pour autant, il ne s'estime pas malade et refuse de se faire soigner, ce qui l'amène à avoir des comportements dangereux, et je suis de plus en plus inquiète pour mon père et son épouse. Mon père soutient qu'il n'est pas possible de le faire hospitaliser à la demande d'un tiers. En ce qui me concerne, je suis perplexe: comment peut-on à la fois être déclaré handicapé mental (et donc impossible de porter plainte contre lui), et pourtant laissé dans la nature sans suivi psychologique?
Les conséquences sur notre vie de famille sont désastreuses (je me suis moi-même coupée de la famille pour me protéger, et je sens que mon père est au bout du rouleau), je ne sais pas quoi faire pour aider aussi bien mon beau-frère que ceux qui subissent la maladie qu'il refuse d'admettre.
Que faire?
Merci d'avance pour vos réponses, Mélanie