Bonjour,
Selon ma perception, à présent plus aisée puisque sans aucun traitement, j'ai retrouvé la pleine lucidité, à défaut du dynamisme et du sommeil, je puis avancer ceci.
Fin 2010 donc, j'ai consulté mon médecin traitant après une chute, un évanouissement. Je pensais initialement à de la simple fatigue due à une épidémie de gastro-entérite.
Mon médecin pensait lui, à une dépression passagère et m'a prescrit un antidépresseur CYMBALTA et, un anxiolytique SERESTA.
Sous ce traitement, faisant pleinement confiance à mon médecin, j'ai retrouvé entrain et sommeil, ou du moins apaisement avant endormissement.
J'ai continué ainsi tout 2011, avec une énergie incroyable. A fond de 6h00 à 0h00, avec de grosses journées de travail, du sport à haute dose et, notamment une libido exacerbée...
Très amoureux au sens large, je mettais ce denier point sur le compte du simple bonheur d'être "à deux".
Je me disais que cela allait passer avec le temps. Je connaissais ma compagne depuis 2009 pourtant ; il n'y avait donc pas l'euphorie des tous premiers jours. Puis, mes désirs ne se sont pas atténués et ma compagne en avait assez. D'autres divergences sont apparues. Nous sous sommes séparés en avril 2012 et là, l'engrenage... Mon sommeil est passé de 5h00 à 3h00 puis 1h30.
3 mois après, ma fille faisait une tentative de suicide. Là, j'ai sombré. Je me suis retrouvé "en panique" dans un HP. Puis, j'ai été suivi par un psy et, avec un traitement "de cheval" décrit précédemment.
Le mal a empiré sous l'emprise de ce cocktail de "poisons" et cela s'est révélé catastrophique : perte de mes enfants, de ma famille, arrêt de travail durant 3 mois, etc.
J'ai profité de cet arrêt pour me sevrer, constatant les dégâts que l'ensemble CYMBALTA + SERESTA avait occasionné. J'ai vite stoppé le DEPAKOTE qui me faisait un mal terrible aux reins et au foie (plié de douleurs).
En 2013, j'ai continué avec le NOCTAMIDE seulement, pour palier à mes insomnies. Insomnies dues à tout ce qui s'était passé déjà et, à mon travail, anxiogène.
En 2014, je me suis sevré totalement, non sans difficultés.
Depuis juin 2014 exactement, je ne prends plus rien.
J'ai toujours mon anxiété et, mes difficultés pour dormir. Mais au moins, j'ai retrouvé mon discernement donc, mais aussi, je peux de nouveau conduire sans représenter un danger public pour les autres et moi-même. Sous traitement j'étais un "zombie", sans réflexe et, représentais un réel danger.
J'ajoute, que je n'ai jamais fumé ni bu et ai toujours pratiqué un sport durant près de 30 ans.
Maintenant, je "compose" avec mon mal, mes maux, mais jamais je ne prendrai ces "poisons" qui chez moi ont eu des conséquences désastreuses et irréversibles.
Mon père, malade des nerfs en 1974, non diagnostiqué à l'époque, refusant d'être interné et conscient de sa maladie mais, ne voulant pas se soumettre à un traitement, a préféré mettre fin à ses jours.
J'en paie le prix, fort.
Les évènements de 2012 ont eu pour conséquence de mettre de la distance entre mes enfants et moi. (En phase critique, je me suis montré agressif envers eux, complètement intoxiqué, alors que je souhaitais protéger ma fille d'une relation toxique).
Je suis à présent "propre" médicalement parlant mais, demandeur d'emploi puisque mes comportements ont aussi eux une incidence sur mon travail...
Aujourd'hui, je serai bien incapable d'avancer quelle substance a été la plus nocive mais plus jamais, je ne prendrai de produit. Chez moi, cela ne corrige rien véritablement et à la longue devient encore plus destructeur.
Voilà "mon" point de vue.
Humainement.