Bonjour Rachel,
Voilà un des aspects de ce mal : un jour ça va, l'autre moins... Typique.
Excité, survolté, sans fatigue, "en ébullition", un temps puis, complètement amorphe, las, "absent" à un autre moment.
"Jean qui rit, Jean qui pleure" disait ma compagne pour la traduire.
Je jonglais entre excès hypomaniaque et descente dépressive...
Ce, sans m'en rendre compte ! Elle comme moi, ne comprenions ce qui se passait. Jusqu'à une période critique et le diagnostic posé. Bipolarité.
Le plus triste dans tout ça, outre tout ce (et ceux) que j'ai perdu, c'est de constater que tous les médicaments que j'ai pris n'ont fait qu'amplifier les phénomènes propres à la pathologie. Je suis malade et aucun médoc ne parvient à produire chez moi, l'effet recherché.
Pour dormir par exemple, j'utilise de l'Euphytose ou Novanuit. C'est léger, peu efficace mais pas "dangereux". On peut conduire avec ces produits.
Non seulement la maladie est sournoise, forte, difficilement contrôlable mais, tout le monde ne tolère pas les médicaments dont les effets secondaires, voire contradictoires sont connus.
Je dirai que c'est un peu comme le café : si j'en prend un au coucher, c'est insomnie assuré alors que d'autres pourraient en prendre deux et, dormir.
A chaque patient, sa médication, sa solution. C'est au cas par cas.
Les symptômes du mal est commun, quasiment mais le traitement de la maladie varie d'une personne à une autre. Selon le médecin traitant, le psy, le traitement médicamenteux, l'entourage familial, professionnel, l'environnement, etc.
En parcourant les sites d'information, association et lieux d'échange tels les forums on s'aperçoit que chaque cas est unique. C'est ce qui fait la complexité de la bipolarité. C'est loin d'être un rhume que n'importe quel médecin sait traiter.
Demain sera peut-être meilleur... Bon courage !